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l'histoire
Au coeur des «climats» les plus prestigieux de Bourgogne, nous avons la chance de travailler des terroirs connus dans le monde entier depuis des siècles... Une histoire d'hommes et de femmes profondément attachés à leur terroir, qu'ils veulent révéler et partager au travers de grands vins.
JEAN-NICOLAS MÉO -
Les terroirs
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Quand déguster ?
Le meilleur momentAppellationMillésime- Pour découvrir quand déguster votre vin, veuillez sélectionner une appellation et un millésime.
- La patience est récompensée ! Ce millésime à l'origine austère et manquant probablement de maturité, longtemps ingrat, propose depuis quelques années des vins fins, qui enjolivent les repas. Un bel exemple de bourgogne arrivé à maturité.
- Un grand classique, combinant maturité et acidité, qui a toujours été bon à boire et n'a jamais déçu : c'est un beau palmarès ! Les quelques bouteilles restantes doivent être réservées pour les grandes occasions.
- Un millésime mûr et léger, que l'on aurait pu croire superficiel. C'était sans compter sur un incroyable pouvoir de séduction, qui ne s'est jamais démenti. Ces vins offrent toujours un plaisir étonnant, même si on peut considérer qu'il faut désormais les boire (mais on dit cela depuis 2005).
- À l'origine, un millésime bien concentré, aux beaux arômes de fruits noirs, mais froid et austère. Aujourd'hui, des vins délicats, archétypes du bourgogne fin, que l'on peut boire sans retenue.
- Un grand classique : la combinaison idéale de maturité et d'acidité a engendré des vins amples, puissants et complets. Aujourd'hui dans la plénitude, on aura beaucoup de plaisir à les boire mais s'il n'en reste qu'une poignée de bouteilles, alors il faut les garder pour les grandes occasions !
- Marqué par la canicule, les vins sont puissants, riches, complexes, avec des arômes de fruits secs (figues, raisins, ...) et une texture très soyeuse. L'acidité n'était finalement pas mauvaise et leur vieillissement a été lent. Ils font l'étonnement des dégustateurs aujourd'hui, tellement le millésime a été décrié. Et pourtant, quels vins ! Malgré la succession de millésimes chauds à partir de 2015, ils restent uniques par leur concentration, leur aromatique ... et le plaisir qu'ils procurent ! Garder quelques spécimens pour les décennies à venir, ils feront toujours leur effet.
- Une saison chaotique, sauvée par un joli mois de septembre, finit par donner de jolis raisins après tri, assez mûrs. Les vins sont fins et charmants. Les arômes verts, apparus après la mise en bouteilles se sont désormais largement intégrés : le vieillissement a fait son oeuvre. Ils sont aujourd'hui bons à boire.
- Les 2005 ont une incroyable jeunesse, ils sont denses, profonds, soyeux, structurés ... Incontestablement, un très grand millésime, le plus grand à ce jour du 21ème siècle ! Il a fallu attendre longtemps qu'ils s'ouvrent et encore aujourd'hui, il ne faut pas négliger leur préparation : ouverture et aération à l'avance, température de service pas trop froide ... On peut en profiter aujourd'hui en en conservant un ou plusieurs témoins pour les décennies à venir.
- C'est une année classique, bien mûre, au vieillissement très progressif, avec des tanins qui accrochent encore un peu. Les vins impressionnent par leur équilibre mais peuvent encore gagner au vieillissement, en tout cas pour les plus grands.
- Un millésime plus léger, tout en élégance et en souplesse, qu'il est largement temps de boire, si ce n'est déjà fait !
- Authentique millésime froid, les vins étaient droits et acides au départ. Le temps a fait son oeuvre, peut-être plus rapidement que prévu pour certains. La plupart sont aujourd'hui très abordables et vont le rester, pour peu que l'on s'accommode d'une petite austérité dont ils ne se départiront probablement jamais. Vive la diversité !
- Un millésime bien mûr mais qui avait des réserves de structure et qui a évolué exactement comme il devait : désormais plus tendus, les vins offrent la plénitude et le plaisir des grands bourgognes de soleil, avec une intégration et une finale qui les complètent admirablement. De grands classiques ! Les plus grands peuvent encore attendre.
- Long, précis, élégant, c'est un millésime à l'origine frais, à la finale sérieuse, qui a peut-être vieilli un peu vite. La plupart des vins sont bons à boire et ont probablement atteint leur plateau de dégustation, qui devrait durer plusieurs années.
- Ce millésime sous-estimé a en fait beaucoup pour plaire. Son charme, sa fraîcheur encore palpable et son équilibre général procurent beaucoup de plaisir. Loin d'être fanés, on peut estimer au contraire que les vins sont entrés dans leur période optimale de dégustation.
- Une vendange mûre, qui a donné des vins délicats. Cependant et de manière paradoxale, les vins sont restés fermés longtemps et sortent à peine de cette période "d'hibernation". Par précaution, les ouvrir et les aérer bien à l'avance.
- Authentique millésime froid, au fruit souvent éclatant, 2013 pour autant ne manque pas de volupté. L'acidité est très présente et doit conduire à des précautions de dégustation : des vins servis pas trop froids et des plats adaptés (viandes sans sauce, poissons, charcuterie ...). On peut les boire ou les conserver encore.
- Millésime très équilibré, encore assez jeune. Sans manquer de maturité, ce n'est pas un millésime chaud et les vins expriment une certaine droiture. Ils sont donc sensibles au contexte de dégustation : servis trop froids ou sur un plat trop sucré ou généreux, ils paraitront durs ; leur finesse naturelle fera merveille en revanche dans un environnement pas trop écrasant. On peut aussi choisir de les conserver ...
- Millésime au très grand potentiel ... qu'il n'a pas encore révélé. À conserver pour l'instant.
- 2016 est il en train de devenir le meilleur millésime de la décennie ? Une année chaude mais tardive, a permis de donner des vins très élégants, faciles à boire mais ne manquant pas de profondeur. Pour tout dire, ils sont follement séduisants, même si certains ont tendance à se refermer dernièrement. On peut les boire mais il faut s'assurer de conserver quelques bouteilles pour la longue garde.
- Les 2017 ont toujours été gracieux, flatteurs et par conséquent, bons à boire. Ils arrivent même à donner des leçons, grâce à leur charme, à d'autres millésimes plus costauds. Ils sont désormais entrés dans une période de transition, entre jeunesse et maturité et restent largement accessibles, en exprimant toujours ce joli équilibre qui fait leur force depuis la mise en bouteilles. Nous voyons ces vins procurer beaucoup de plaisir dans les 5 à 10 ans à venir.
- Millésime bien mûr, avec une certaine concentration, dont la garde n'est pas à négliger. On a pu et on peut encore boire les bourgognes ou villages sur la suavité mais il faut conserver les premiers crus et les grands crus.
- Millésime bien mûr, avec une certaine structure, qu'il vaut mieux garder pour l'instant.
- Millésime au très grand potentiel, y compris sur les villages. Il vaut mieux conserver et résister à la tentation de les ouvrir !
- Un millésime fin, avec lequel on peut se faire plaisir dès maintenant ! Si 2021 est un millésime qui fait penser aux bourgognes d'il y a 40 ans, ce n'est pas pour autant un millésime froid : pas d'acidité mordante qui nécessiterait du temps pour s'intégrer mais au contraire, une finesse et une complexité naturelles qui incite à les boire. Avec raison !
Tableau complet des vins prêts à boireVoir les conseils de dégustationA boire A boire ou à conserver A conserver
- Domaine
- Négoce
Millésimes antérieurs : tous vins à boire97989900010203040506070809101112131415161718Bourgogne RougeChambolle-MusignyChambolle-Musigny les CrasChambolle-Musigny les FeusselottesClos de VougeotClos Saint-PhilibertCorton Clos RognetCorton La Vigne au SaintCorton Les PerrièresÉchezeauxFixin97989900010203040506070809101112131415161718Fixin Clos du ChapitreGevrey-ChambertinMarsannayMorey Saint-DenisNuits-Saint-GeorgesNuits-Saint-Georges aux ArgillasNuits-Saint-Georges aux BoudotsNuits-Saint-Georges aux MurgersNuits-Saint-Georges les PerrièresRichebourgVosne-RomanéeVosne-Romanée au Cros Parantoux97989900010203040506070809101112131415161718Vosne-Romanée aux BrûléesVosne-Romanée les ChaumesTempérature de service
Ce qui fonctionne le mieux : 16-18°C pour les rouges, 12-14°C pour les blancs.
En général, les vins sont en effet servis trop chaud (« chambré » ne veut plus dire la même chose qu'il y a 50 ou 100 ans !).
Si l'on veut raffiner, on appliquera les correctifs suivants pour les rouges : un millésime mûr et chaleureux, de type 2009 ou 2012, doit être servi frais, sinon c'est l'alcool qui domine ; un millésime froid, à l'acidité importante, doit au contraire être plus tempéré (vers 20°C) pour arrondir le vin et ne pas faire ressortir les tanins et l'acidité.
Le carafage
Les vins de Bourgogne n'ont en général pas besoin d'une décantation complète en carafe à la manière des Bordeaux mais ont TOUJOURS besoin d'une aération avant consommation.
Le mieux est d'ouvrir le vin 2 heures à l'avance, de se verser un verre pour le humer (et ainsi de détecter un éventuel problème) et de remettre le contenu de ce verre dans la bouteille : L'émulsion ainsi créée permettra d'introduire un peu d'air dans le vin, ce qui contribuera beaucoup à l'ouvrir aromatiquement et gustativement.
Ce n'est pas forcément très élégant... mais tout à fait efficace et respectueux. Dans des cas plus rares, un carafage est conseillé et sera indiqué par un pictogramme.
Laisser vieillir ? Ou boire tout de suite ?
Quelques règles simples conviendront dans la majorité des circonstances :
- les vins jeunes offrent une intensité de fruit et un éclat qui ne se retrouvent plus après. On a de 18 à 24 mois après la mise en bouteilles (donc 3 à 4 ans après le millésime) pour en profiter. Après, le vin va se fermer : les arômes ne seront plus si frais et la bouche ne sera pas encore fondue pour autant. Le pire des deux états, en quelque sorte.
- pour que la bouche devienne moins anguleuse, que les aspérités de la jeunesse se polissent, tout en gardant une bonne vivacité aromatique, il faut 5 à 7 ans en moyenne après la mise en bouteille. Pour fixer les idées et être large, rajoutez donc de 7 à 10 ans au millésime. C'est le moment où l'on doit atteindre un bel équilibre et où toute la complexité du vin doit commencer à se manifester.
- il est impossible de donner une date de péremption ! Tout en se transformant, la phase d'équilibre du vin peut durer très longtemps. À vous de voir si vous êtes sensible à la finesse et à l'émotion que l'on éprouve à boire un vieux vin.
Ces principes simples fonctionneront dans la plupart des cas mais vous comprendrez qu'il y a de nombreuses adaptations ou exceptions. Les petites appellations sont, en principe, faites pour être bues un peu plus vite mais on se fera tout à fait plaisir avec un Bourgogne ou un Marsannay qui a 10 ans. Certains millésimes sont plus précoces que prévu (2007) ou au contraire demandent une grande patience (2010). Certains vins sont très charmeurs jeunes (Fixin, Chambolle Cras,...), d'autres doivent vraiment attendre pour révéler leur potentiel (la plupart ...). Dans tous les cas, il est nécessaire d'ouvrir les bouteilles à l'avance pour oxygéner le vin (cf « le carafage ») et le goûter à la bonne température (cf « température de service »).
Que cela ne dispense donc pas l'amateur de l'expérience et de la connaissance de soi qu'il doit acquérir pour connnaître ses préférences et qui constituent d'ailleurs tout son plaisir !
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